lundi 21 juillet 2008

Partage de 100 tonnes d'ivoire aux enchères pour la Chine et le Japon

Agence de presse Xinhua 16 juillet 2008

La CITES permet à la Chine d'importer de l'ivoire depuis l'Afrique.
Une organisation de l'ONU a accordé mardi à la Chine le droit d'importer de l'ivoire des éléphants sous certaines conditions.

Le comité permanent supervisant la Convention de l'ONU sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvage menacées d'extinction (CITES) a pris cette décision lors d'une réunion à Genève.

Les membres du comité ont voté à la majorité estimant que la Chine est qualifiée pour l'importation, car elle a beaucoup amélioré ses contrôles sur l'ivoire.

Le commerce d'ivoire a été interdit dans le monde en 1989, mais le commerce limité a été approuvé lors d'une réunion de la CITES en 2002 et alors modifié pour comprendre les nouvelles conditions durant une réunion en 2007.

La CITES a également autorisé lors de la réunion en 2007 quatre pays d'Afrique australe (Afrique du Sud - 51 tonnes; Botswana - 43 tonnes; Namibie - 9 tonnes et Zimbabwe - 3 tonnes) ) à vendre en une seule fois 108 tonnes d'ivoire en stock.

Et la réunion de la CITES de cette semaine se concentre sur la prise de décision concernant la Chine si oui ou non elle est approuvée comme un partenaire commercial. Pour obtenir cette approbation, la Chine a convaincu la CITES de mettre en place les mesures adéquates pour contrôler les ventes régulières et s' attaquer à tous les commerces intérieurs illégaux de l'ivoire.

"La Chine a été acceptée comme un partenaire commercial pour importer l'ivoire depuis quatre pays autorisés de l'Afrique australe", a indiqué Juan Carlos Vasquez, porte-parole de la CITES après le vote de mardi.

Auparavant, le Japon est le seul pays qui avait obtenu le droit par la CITES d'importer l'ivoire depuis l'Afrique.
La Chine et le Japon vont vendre en une seule fois l'ivoire stocké depuis les quatre pays africains. La vente se tiendra à la fin de cette année.


The Earth Organization ne soutient pas cette autorisation, véritable porte ouverte au trafic international et au braconnage, soit 20 000 victimes chaque année selon les experts.

Les éléphants d'Afrique, autrefois plusieurs millions ne sont plus aujourd'hui que 400 000 ou 500 000

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